HISTOIRE DE LA COUCHE-CULOTTE
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HISTOIRE DE LA COUCHE-CULOTTE
Prémices d’une histoire exhaustive qu’il reste à écrire…
A la différence des Anglais qui renoncent à emmailloter le nourrisson dès 1820, le bébé reste en France bien serré dans ses langes jusqu’à la Grande Guerre. Au XVIIème siècle, John Locke, un philosophe anglais, avance que oui, bon, quand même, ce serait pas mal de laisser les membres de ces bébés libres de leurs mouvements. Dès 1762, dans son roman Emile ou de L’éducation, Jean-Jacques Rousseau s’était élevé contre le maillot, déclarant que » le nouveau-né était moins à l’étroit, moins gêné, moins comprimé dans le placenta qu’il n’est dans les langes… « . Le maillot, pensait-on autrefois, avait trois fonctions, permettre le développement des jambes du nourrisson, en les maintenant droites, faciliter le port de l’enfant par les nourrices, conserver la chaleur. Plus profondément dans une société restée rurale, cette pratique, pensait-on, exerçait sur le nourrisson une action civilisatrice qui l’éloignait du caractère animal. Mais langes perdent peu à peu leur caractère coercitif, leur fonction étant de maintenir l’enfant au chaud. Toutefois Il faudra attendre après 1968 pour qu’on abandonne la pratique de l’emmaillotement, venue d’un autre âge. L’invention du tissu éponge modifie l’aspect des couches, qui deviennent très absorbantes ; en conséquence, elles diminuent de taille et changent de forme, de carré elles sont taillées en triangle et comportent en leur centre une partie en éponge. Dès 1911, sont fabriquées des couches culottes imperméables. Mais on reprochera par la suite au caoutchouc de provoquer des rougeurs ce qui limitera peu à peu leur commercialisation. A la fin des années 1930, des couches hygiéniques, absorbantes et désodorisantes sont créées pour les enfants et les malades. Des plaques prédécoupées sont mises dans le commerce au cours des années 1950, tandis que les couches traditionnelles sont améliorées grâce aux fibres synthétiques. La couche jetable entre définitivement dans les moeurs après 1970 avec l’élévation du niveau de vie.
Sans remonter jusqu’à l’antiquité, les types de couches les plus répandus ont progressé
– des couches en tissu portées sous des culottes en caoutchouc (jusqu’aux années 1940),
– aux couches en tissu-éponge avec des culottes en plastique (1940-1960),
– en passant par les changes jetables en forme de sablier (1970-1990),
– et finalement les couches jetables et les changes complets avec un revêtement en non-tissé, plastifié ou non (depuis les années 1990).
Il existe une grande diversité de couches. Dans les dernières décennies, le matériau absorbant des couches a beaucoup évolué pour aller de la simple bande en coton éponge au polymère super absorbant (ou SAP), utilisé couramment dans les couches jetables. La classique épingle à nourrice a été successivement remplacée par des bandes adhésives, puis du Velcro.
À l’époque des couches lavables en tissu, la couche pouvait être utilisée sans élément imperméable. Cependant, on utilisait souvent une culotte imperméable par-dessus. Initialement, ces culottes étaient faites avec de la toile cirée, du caoutchouc (latex vulcanisé) ou du tissu caoutchouté. Plus tard, on utilisa du plastique (PVC) avec des ourlets élastiques. Les couches en tissu restent cependant emblématiques.
L’invention du tissu éponge modifie l’aspect des couches, qui deviennent très absorbantes ; en conséquence, elles diminuent de taille et changent de forme, de carré elles sont taillées en triangle
et comportent en leur centre une partie en éponge. Dès 1911, sont fabriquées des couches culottes imperméables mais on reproche au caoutchouc de provoquer des rougeurs ce qui limite leur commercialisation. A la fin des années 1930, des couches hygiéniques, absorbantes et désodorisantes sont créées pour les enfants et les malades. Des plaques prédécoupées sont mises dans le commerce au cours des années 1950, tandis que les couches traditionnelles sont améliorées grâce aux fibres synthétiques. La couche jetable entre définitivement dans les moeurs après 1970 avec l’élévation du niveau de vie.
Pour résumer : au cours des sept dernières décennies, le type de couche prédominant est passé des couches en tissu avec une culotte caoutchouc, aux couches en tissu avec une culotte plastique, puis aux couches jetables plastifiées et enfin aux changes complets jetables en non-tissé. Deux autres types figuraient aussi dans l’enquête : les couches en tissu utilisées sans culotte imperméable et les couches jetables rectangulaires ; ni les unes ni les autres ne se sont jamais imposées dans l’utilisation quotidienne. La plupart de ceux qui déclarent avoir utilisé un de ces deux types en étant bébé rapportent aujourd’hui une préférence pour un autre type parmi ceux qui ont prédominé à un moment ou un autre.
Une couche culotte (aussi appelée tout simplement « couche ») est un système dont l’utilité est de retenir l’urine et les déjections d’un bébé. Sauf en cas de pratique de l’hygiène naturelle, elles sont généralement utilisées dès la naissance jusqu’au jour où l’enfant est « propre » (c’est-à-dire qu’il sait se retenir et aller là où c’est nécessaire quand c’est nécessaire), soit environ 2 ans et demi. Les enfants utilisent généralement environ 2000 couches par an, ce qui représente donc un total de 4000 à 6000 couches.
Historique
Chez les Amérindiens, la maman mettait son bébé sur son dos, tout nu, dans son manteau. Avec de la mousse en guise de couche. Économique et écologique!
En Europe, les bébés ont longtemps été emmaillotés dans des langes, composés d’un ou plusieurs carrés de tissu. Leur vie n’était d’ailleurs pas de tout repos… Les premières traces datent de la Rome Antique. L’emmaillotement devait éviter que le corps du bébé ne se déforme. Une première couche de langes et de bandelettes maintenait des attelles pour garder les jambes raides et les mains ouvertes. Deux autres bandes de langes enserraient le bébé et le tenaient au chaud. Les chevilles de l’enfant étaient liées.
Au VII* et XVII* siècles, on utilise des draps usagés retaillés comme couche. Quelques fois, ces couches sont doublées d’un molleton, appelé le « culasson », le nourrisson allongé sur un matelas de paille changée régulièrement absorbant l’urine des bébés.
Jusqu’au début du XIXe siècle, dans le nord de la France, le « pichou » gardait les jambes des bébés bien droites. C’était un système de langes serrés, confectionnés avec des draps et des couvertures usagés, voire des « wassingues » neuves (serpillières).
Au 19ème siècle, la couche moderne a commencé à prendre forme et les mères dans de nombreuses parties du monde ont utilisé du coton, tenues en place avec une fixation éventuellement l’épingle de sécurité. Les couches lavables dans les États-Unis ont d’abord été produites en masse en 1887 par Maria Allen. Au Royaume-Uni, les couches ont été fabriquées à partir de tissus éponge, souvent avec une doublure intérieure faite de mousseline douce.
Nos grands-mères et les grands-mères de nos grands-mères langeaient leur bébé dans des couches en tissu, qu’elles nettoyaient patiemment et changeaient avec dévotion, et qui étaient maintenues avec de grosses épingles à nourrice.
Au XXe siècle, les langes deviennent couches-culottes de coton, qu’on attachait avec de grosses épingles roses ou bleues Des culottes de laine, ou, une fois disponibles, les culottes en caoutchouc, ont été parfois utilisées sur la couche de tissu pour éviter les fuites. Elles font leur apparition au début du XX* siècle (imperméables mais pas respirantes pour les fesses de nos bambins.). Nous trouvons aussi d’autres couches lavables comme les triangles.
L’invention des couches-culottes jetables date de 1956. Après quelques années d’expérimentation, des couches-culottes jetables en forme de rectangles sont commercialisées à la fin des années 60, sous le nom de Pampers.
Dans les années 50, les mamans françaises commençaient à adopter les premiers rudiments de la couche jetable sous forme de rouleaux d’ouate de cellulose multiplis, puis des couches rectangulaires placées dans des couches-culottes.
Au 20e siècle, la couche jetable a été conçu. Dans les années 1930, Robinsons de Chesterfield avait annoncé des « couches destructibles pour bébés » figurant dans leur catalogue pour le marché de gros. En 1944, Hugo Drangel, de l’entreprise de papier suédois Pauliström, a suggéré une conception qui entraînerait la mise de feuilles de mouchoir en papier (ouate de cellulose) à l’intérieur des couches en tissu et de la culotte en caoutchouc. Cependant, cette ouate de cellulose était rugueuse contre la peau et s’émiettait en boules une fois exposée à l’humidité.
En 1946, Marion Donovan a utilisé un rideau de douche de sa salle de bain pour créer le « Canotier », un dessus de plastique à l’extérieur d’une couche enfilée. Première vendu en 1949 à la boutique phare de Saks Fifth Avenue à New York, les brevets ont ensuite été émis en 1951 pour Donovan, qui plus tard a vendu les droits à la couche imperméable pour 1 million $. Donovan également conçut une couche jetable en papier, mais n’a pas réussi à la commercialiser.
En 1947, une femme au foyer au Royaume-Uni nommé Valerie Hunter Gordon a commencé à développer et faire les « Paddi », un système en deux parties constitué d’une lingette jetable (ouate de cellulose recouvert avec de la laine ou du coton) portée à l’intérieur d’un vêtement en plastique réglable par bouton-pression. Initialement, elle a utilisé de vieux parachutes pour l’étoffe. Elle a déposé le brevet en Avril 1948, et il a été accordé pour le Royaume-Uni en Octobre 1949. Initialement, les grands fabricants étaient incapables de voir les possibilités commerciales des couches jetables.
En 1948, Gordon a fait produire plus de 400 Paddi à même sa machine à coudre sur la table de la cuisine. Son mari avait en vain approché plusieurs entreprises jusqu’à ce qu’il ait une rencontre fortuite avec Sir Robert Robinson lors d’un dîner d’affaires. En Novembre 1949 Valerie Gordon a signé un contrat avec Robinson’s de Chesterfield qui se sont ensuite lancés en pleine production.
En 1950, Boots UK a accepté de vendre les Paddi dans toutes leurs branches. En 1951, le brevet Paddi a été accordée pour les Etats-Unis et dans le monde. Peu de temps après, Playtex et plusieurs autres grandes entreprises internationales ont tenté sans succès de racheter Paddi de Robinsons. Paddi a été très fructueuse durant de nombreuses années jusqu’à l’avènement des couches ‘tout en un’.
Après la Seconde Guerre mondiale, les mères voulaient de plus se libérer du lavage des couches afin de pouvoir travailler et voyager, entraînant une demande croissante pour des couches jetables. Aujourd’hui les couches jetables se sont imposées sur le marché.
A l’origine des couches jetables : un chimiste
Durant les années 1950, les compagnies Johnson et Johnson, Kendall, Parke-Davis, Playtex et Molnlycke entraient sur le marché des couches jetables, et en 1956, Procter & Gamble ont commencé à rechercher des couches jetables. Rien ne prédisposait Victor Mills, grand-père anonyme, à inventer un objet révolutionnaire. Et pourtant… C’est bien lui qui, en 1956, a conçu la première couche jetable, alors qu’il cherchait seulement à rendre le moment du change plus confortable pour ses petits-enfants ! Une invention devenue tout un symbole pour les mères. C’en était fini des interminables corvées de lessive ! Car le papi ingénieux raconte sa trouvaille à son employeur, l’entreprise Procter & Gamble. Spécialisée à l’origine dans les bougies et le savon, celle-ci y voit une bonne opportunité pour se diversifier. Mais hors de question de foncer tête baissée… Des chercheurs améliorent la version première de la couche jetable. Un test est réalisé à Dallas pendant l’été 1958, avec des mamans volontaires et leurs bébés. Malheureusement, c’est un échec cuisant. Le prototype est trop cher. Et puis, au Texas, la température élevée rend la matière plastique des couches jetables plutôt désagréable pour les petits. Après quelques perfectionnements, le deuxième test à grande échelle a lieu six mois plus tard. Près de 37 000 couches sont ainsi distribuées. Cette fois, c’est le succès. Les mamans et les bébés sont séduits… Les premières campagnes de publicité font leur apparition, vantant les prouesses d’un bébé bien au sec très longtemps. Et ça marche ! Victor Mills, ainsi que son groupe de projet, y compris William Dehaas (les deux hommes qui travaillaient pour la compagnie) ont inventé ce qui sera la marque de commerce « Pampers ». Pampers est né ! Un nom tout trouvé, de l’anglais “to pamper” qui signifie “choyer”. Présenté à Fred Wells comme « projet p-57 » (c’était l’avion sur lequel Wells avait enseigné les pilotes américains à voler au cours de la seconde guerre mondiale), Mills a déclaré, « celui-ci s’envolera. » Bien que Pampers ait été conceptualisé en 1959, les couches elles-mêmes n’ont pas été lancées sur le marché avant 1961. Mais ce n’est pas encore gagné. Il faut attendre fin 1961 pour acheter les premières couches dans l’Illinois, que l’on trouve d’abord au rayon alimentation, papeterie ou médicaments, avant l’essor des grandes surfaces. Pampers représentera désormais pour plus de $ 10 milliards de chiffre d’affaires annuel à Procter&Gamble.
Les couches jetables à la conquête du monde
Ce sera d’abord le Japon et le Canada, puis l’Europe, qui ne connaissait que Peaudouce, copie conforme de Pampers à la française. A cette époque, c’était un vrai luxe de pouvoir s’offrir des couches jetables, à tel point qu’on ne les achetait que pour les grandes occasions (sorties, vacances…). L’arrivée de Pampers en France va rendre populaire la couche jetable et booster le marché. En 1983, c’est au tour de Huggies, une autre marque d’outre-Atlantique, d’envahir l’Hexagone.
La couche jetable, la poule aux oeufs d’or
Les fabricants rivalisent d’ingéniosité. Parmi les évolutions, on retiendra : les bandes adhésives venues remplacer les épingles à nourrice, des modèles filles et garçons – finalement abandonnés contre des systèmes d’absorption plus sophistiqués. Autre révolution : l’arrivée de la véritable couche-culotte, qui favorise l’ apprentissage de la propreté (Up & Go de Peaudouce). Bluffante, la couche jetable ressemble de plus en plus à une culotte en coton. Et pour séduire les mamans modeuses, Huggies a lancé une couche à l’apparence jeans. Aujourd’hui, un nouveau défi attend les marques : répondre aux problèmes environnementaux engendrés par les couches jetables. Une première réponse vient d’être donnée avec les couches biodégradables.
En 1978, la marque Pampers arrive en France et mettra 10 ans à voler le leadership à Peaudouce, la marque de couches de la société Boussac. Le leader suédois SCA rachète alors Peaudouce et ne cesse de relever la compétition avant de revendre la marque au groupe Kimberly-Clark, américain lui aussi.
Depuis cette date, les couches n’ont cessé d’évoluer. Elles sont composées, pour l’enveloppe extérieure, de pâte à bois blanchie, de plastique et de produits chimiques, pour l’intérieur, qui permettent de retenir l’humidité et les odeurs. Elles présentent des côtés extensibles, des élastiques aux jambes, des textures de plus en plus douces… Ce sont de véritables bijoux de recherche scientifique et technologique. Il faut dire que les enjeux financiers sont énormes ! Ne serait-ce qu’en France, 3 millions de couches sont vendues par an, ce qui représente un marché de 600 millions d’euros.
Le marketing de chaque marque déchaîne sa créativité : Peaudouce invente des sagas en bandes dessinées sur les couches pour aider les parents à raconter des histoires ; Kimberly-Clark lance la couche dont les dessins s’estompent quand le change est humide ; Huggies met les personnages Disney sur ses couches. Bref, tous les moyens sont bons pour grignoter des précieuses parts de ce marché lucratif !
A partir de 2003, les culottes-couches connaissent un grand engouement. Il s’agit d’une culotte absorbante qui permet aux enfants de bouger plus librement et d’apprendre la propreté en limitant les accidents. Encore onéreuse, son avenir semble cependant prometteur.
En raison de l’énormité des déchets causés par les couches jetables, les couches lavables reprennent du service ! Équipées de pressions ou de velcros, elles sont souvent fabriquées à partir de coton, de chanvre, de flanelle ou de bambou. Elles peuvent présenter une enveloppe en plastique intégrée ou une culotte en plastique anti-fuite indépendante. Merci les mamans conscientes du bien-être de la planète (et de leur porte-monnaie) au point de laver les langes des petits anges !
L’Historique de Mother-Ease, l’inventeur des couches lavables modernes.
L’histoire de Mother-Ease démarre en 1981, avec la naissance d’Aaron, le 1er enfant d’Erika Froese, fondatrice de la société. Cette dernière ne savait pas encore qu’elle allait être à l’origine d’un produit et de tout un mouvement novateur et rafraichissant.
Erika Froese emploie alors les traditionnels langes rectangulaires avec épingles à nourrice. Elle fixe une couverture de plastique par-dessus le lange pour protéger les vêtements d’Aaron.
Deux enfants suivent et seront langés de cette façon ! Par respect pour l’environnement, la famille Froese n’avait toujours pas utilisé de lange jetable.
Mais lorsqu’un 4ème bébé, le moment est venu pour Erika d’inventer un système plus efficace, confortable et pratique !
La tout-en-un
Le nom de ce 4ème enfant est aujourd’hui le plus célèbre dans le monde des couches lavables : Sandy ! Pour Sandy, la fameux concept de couche lavable Tout-en-un (TE1) fut inventé.
Respirante, faite de coton naturel et absorbant, imperméable et très facile à placer avec ses pressions.
La Sandy’s
L’aventure continue et la famille découvre le besoin d’une couche adaptée aux grands mouilleurs ! C’est ainsi que le modèle Sandy’s vu le jour. Faites pour envelopper les contours du bébé, plus absorbante et disponible en 2 tailles, puis 4, son succès fut immédiat. Pour être imperméable, elle s’utilise avec une culotte de protection séparée.
La One Size
Demeurait alors l’envie d’une couche qui « grandit avec bébé ». Erika se remet au travail et crée de toute pièce la première couche lavable One Size (TU, Taille Unique). Ce modèle unique peut être rabattu sur le ventre pour devenir « taille basse ». Une révolution qui élimine le besoin d’acquérir plusieurs tailles de couches, puisqu’elle s’adapte de la naissance à la propreté. C’est aujourd’hui le modèle best-seller de Mother-Ease suivi de très près par la Sandy’s.
Les culottes de protection
Les couches lavables en coton sont magnifiques, mais la famille Froese ne trouve pas de culotte imperméable assez efficace et qui respire. Aucune ne s’adapte parfaitement aux modèles Sandy’s et One-Size. En 1993 est né le 5ème garçon de la famille ! Erika décide de concevoir une culotte de protection réellement respirante et qui ne permet aucune fuite. A cette période, Rick, le mari d’Erika rejoint l’aventure et les produits Mother-Ease franchissent les frontières Canadiennes. Les culottes de protection Rikki (en hommage au mari d’Erika : Rick !) et Air-flow sont les compléments parfaits des couches et deviendront à leur tour les références en la matière. Le système de change écologique Mother-Ease est né et influencera pour toujours l’avenir de chaque bébé de notre planète.
Depuis, de nouveaux produits voient le jour, tous répondants aux standards de qualité Mother-Ease, innovants, écologiques et fonctionnels.
Résumé chronologique :
1887 Maria Allen Première production à grande échelle de couches en tissu.
1940 Couches lavables
Premier service de livraison et nettoyage de couches lavables à grande échelle.
1944 Pauliström
Utilisation de rouleau de cellulose crêpée proche du papier dans les culottes en plastique ou caoutchouc au lieu du coton, plutôt destiné à la production pour la guerre.
1946 Boater
Utilisation de pressions sur une culotte en plastique avec l’utilisation de couche lavable préformée, afin d’éviter les épingles à nourrice sur la couche.
1946 Chux (Johnson&Johnson)
Première apparition des couche jetables avec un extérieur plastique intégré, mais sans système d’attache.
1949 Paddi Pad (Robinson&Sons)
Utilisation conjointe d’une culotte plastique ajustable et de bandes de celluloses et de laine de coton vendues séparément.
1957 Kendall
Première apparition de cette marque de couches.
1958 Playtex
Première apparition de cette marque de couches.
1961 Pampers
Première apparition des couches Pampers tout-en-un avec un extérieur plastique et un matelas absorbant. Très efficaces pour l’époque, épaisses et lourdes, mais aussi très chères. Ces couches étaient disponibles en plusieurs tailles.
1964 Pampers
Nouveau lancement des couches Pampers à un prix bien plus bas, début du succès commercial. Premières démarches marketing avec distribution d’échantillons aux institutions et parents.
1961 Polivex
Première couche pour adulte, vraiment basique.
1966 Pampers (P&G)
Nouvelle forme des couches en demi-cercle pour plus de confort et d’efficacité. Utilisation de la fibre de cellulose comme absorbant, plus efficace que la cellulose crêpée. Création du gel absorbant, mais réservé à l’expérimental.
1967 Combinett (Mölnlycke)
Première apparition des couches jetables complètes, avec autocollants, plastique extérieur et matelas absorbant.
1968 Kimbies (Kimberly-Clark)
Première apparition des couches avec forme anatomique et un nouveau matériau pour l’absorption plus efficace.
1970 Pampers (P&G)
Ajout d’autocollants pour fermer les couches. Augmentation de l’absorption des couches.
1973 Peaudouce
Première apparition de cette marque de couches. Couches sous forme d’inserts en forme de T à utiliser avec une culotte plastique.
1974 Lotus
Première apparition de cette marque de couches.
1975 Hartmann
Première apparition de cette marque de couches.
1976 Ontex
Première apparition de cette marque de couches.
1976 Luvs (P&G)
Utilisation d’une forme de sablier pour la découpe des couches pour éviter de créer un écartement trop important à l’entrejambe des bébés. Ajout d’élastiques à l’entrejambe pour une meilleure étanchéité.
1977 Huggies (K/C)
Première apparition de cette marque de couches, initialement nommée Kleenex Super Dry.
1980 Pampers (P&G)
Utilisation de gel absorbant (sodium polyacrylate, pas encore le SAP) pour améliorer l’absorption. L’épaisseur diminue de moitié, diminution des fuites et des irritations.
1980 Tena
Première apparition de cette marque de couches.
1981
Première apparition de couches dites biodégradables avec un film plastique adapté, rapidement retirées car c’est mensonger.
1981 Kayplus
Lancement de cette marque de couches pour adultes.
1983 Moonies (Unicharm)
Première utilisation commerciale du gel super-absorbant (SAP) dans les couches.
1982 Slipad
Lancement de cette marque de couches pour adultes.
1983
Remplacement des élastiques classiques à la taille par de l’élastométric, déjà utilisé à l’entrejambe. Première apparition des couches avec 4 autocollants pour enfants, échec commercial, retour à 2 autocollants qui se positionnent plus sur le devant de la couche que sur les côtés.
1987 Pampers et Huggies
Première apparition d’autocollants réajustables sur le devant des couches.
1989 Pull-Ups (K/C)
Lancement de couches sous la forme de culotte à enfiler.
1990 Pampers UltraDry (P&G)
Ajout d’une taille élastique pour un meilleur ajustement aux différentes morphologies. Première apparition d’un coeur concentrant l’humidité au coeur de la couche pour conserver une surface plus sèche.
1991 et années suivantes
Première apparition de l’intissé à l’extérieur des couches à la place du plastique. Utilisation d’autocollants extensibles pour fermer les couches. Première apparition d’autocollants fluorescents visibles dans l’obscurité. Première apparition d’indicateur d’humidité à l’extérieur. Première apparition d’antibactériens dans les couches. Utilisation de parfums ou d’additifs comme l’aloe vera pour préserver la peau.
1993 Huggies Ultratrims
Epaisseur diminuée et extérieur en intissé à la place du plastique.
1994 Goodnites/Drynites (Huggies)
Lancement des couches destinées aux grands enfants de 6 à 15 ans.
1997 TenaSlip (SCA)
Lancement de la fameuse couche pour adultes, initialement nommée Tena Slip-On.
1998 Little Swimmer (Huggies K/C)
Lancement des couches imperméables résistantes au bain dans l’eau.
1998 Tena-Pants (Tena)
Lancement de la culotte à enfiler pour adultes.
2000 Couches lavables
Grand retour des couches lavables sur le marché.
2000 Tena-Flex (Tena)
Lancement de la couche avec une attache ceinture inédite.
2002 Abri-Form X-Plus (Abena)
Lancement de la fameuse couche pour adulte.
2004 Goodnites/Drynites (Huggies)
Nouveau design pour ressembler à des sous-vêtements ordinaires. Apparition de versions différences des couches pour les filles et les garçons.
2007 Pampers
Lancement des couches pour enfants de plus de 5 ans.
2007 gDiapers
Retour à l’utilisation d’une culotte imperméable avec des inserts jetables facilement biodégradables.
2007 Classy Comfort
Apparition de la première couche destinée aux fétichistes.
2010 Moltex, Pingo, Naty, Wiona, BioBabby
Apparition des couches jetables « bio » annoncées comme étant plus facilement biodégradables. Aucun modèle pour adulte n’est toutefois encore disponible.
Sources et références :
https://www.abkingdom.com/blog/article/1160
http://fr.wikipedia.org/wiki/Couche-culotte
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pampers
http://www.plurielles.fr/parents/grossesse-maternite/l-invention-de-la-couche-pour-bebe-4402129-402.html
http://www.culture-generale.fr/histoire/436-les-couches-culottes
http://www.couches-land.fr/blog/couches-bebes/lhistoire-couches/
http://www.bebe-naturel-et-bio.com/1865-le-guide-sur-les-couches-lavables.htm
http://www.slate.fr/life/84735/les-couches
http://www.mother-ease.fr/historique_motherease.htm
http://www.infantilisme.info/plus-loin/les-abdls-et-les-couches-quils-preferent.html
LES CULOTTES IMPERMEABLES
Bien que pas vraiment nécessaire pour les couches jetables, les culottes imperméables sont une nécessité absolue pour l’usage des couches lavables. Les couches en tissu, à la différence des couches jetables, ne sont pas étanches. Ils ont besoin d’un revêtement imperméable qui peut être appelé un couvre-couche, sur culotte ou culotte imperméable – communément appelée « culotte en caoutchouc » ou en plastique.
Alors que les couches de tissu ou d’autres matériaux absorbants ont été utilisés pendant des milliers d’années, un couvre-couche imperméable moderne n’a pas été inventé avant la seconde moitié du XIX°s. Les pionniers ne lavaient pas les couches mouillées mais simplement les étendaient à sécher et ensuite les réutilisaient … bonjour l’érythème fessier! Chaque fois qu’un bébé était mouillé, l’humidité pouvait passer à travers la couche et tremper les genoux de la mère ou la literie.
Avec l’avènement du train puis de l’auto. La société est devenue bien plus mobile. La nécessité de prendre bébé pour les sorties et les voyages a requis l’usage de couvre-couches imperméables. Après les pointes et carrés de tissu caoutchouté (rubber diapers), voici que la culotte en caoutchouc entre en scène! Le caoutchouc est devenu entretemps le matériau d’étanchéité quotidien et universel. Et les catalogues depuis Kleinert’s au début du XX°s, jusqu’à Playtex et Sears Roebuck des années 40 et 50 fournissent encore un assortiment de culottes en caoutchouc décrits comme « pratiques et accessibles ». Avec une culotte en caoutchouc empêchant efficacement la fuite de la couche et la propagation de l’humidité, il est devenu facile d’habiller bébé et de le sortir plus longtemps.
Nous ne pouvons pas déterminer exactement quand la culotte de plastique est arrivée. Mais c’est très probablement lié à la pénurie de caoutchouc (réquisitionné pour les besoins militaires) des années 40-45 durant la Seconde guerre Mondiale. De fait les toutes premières apparaissent sur le marché (américain) vers 1942.
Souvenirs des années 50 : porter des culottes en caoutchouc de chez Bittner et d’autres choisis dans le catalogue Sears Roebuck. Rappelons l’apparition des culottes pour bébés en plastique dans les magasins tels que les Cinq-et-Ten et Woolworths, qui ont donc partagé la scène dans les années cinquante, avec l’usage de celles en caoutchouc, comme les culottes en latex Playtex. Certains lecteurs plus âgés se souviendront peut-être du jingle Playtex de la publicité télévisée des débuts et qui a montrait un groupe de bébés chantant « Sec, comme je suis à sec ». Soulignant ainsi l’argument commercial que ces culottes en caoutchouc permettaient de garder votre bébé au sec et rendaient la vie plus facile, en étant en mesure de prendre avec soi le bébé en tout lieu, sans le souci des vêtements et des meubles humides. Bref « socialy acceptable ».
Nous ne pouvons pas empêcher de noter un parallèle avec les personnes handicapées d’aujourd’hui dont la première préoccupation est de traiter leur problème d’incontinence. Comme l’avènement de culottes en caoutchouc d’antan a libéré les mamans de sortir dans le monde avec les enfants langés, aujourd’hui, nous avons aujourd’hui de bonnes couches et d’excellentes culottes imperméables pour donner à toutes les personnes incontinentes la liberté de sortir de la maison et profiter d’être et de rester dans la communauté – sans le souci de fuites, les vêtements mouillés et tous les inconvénients qui va de pair avec les accidents de mouillage.
On distingue quelques grandes catégories de culottes imperméables :
– les culottes ou couvre-couches de bébé et de nourrissons
– les culottes pour énurétiques (pipi au lit des enfants et des adolescents)
– les culottes d’incontinence pour adultes (malades, vieillards)
– les culottes ou slips périodiques des femmes réglées
– les culottes fantaisies ou en fac-similé de culottes anciennes pour fétichistes et ABDL (qui peuvent être, selon les goûts personnels de chacun, soit garnies de couches, soit portées directement à même la peau
Toutes ces culottes peuvent être
– en caoutchouc, latex, toile cirée ou caoutchoutée (le « mackintosh » cher aux anglo-saxons)
– en matière plastique (pvc transparent, translucide ou opaque) et, plus récemment, en PU (polyuréthane, matière respirante) ou en PUL (polyuréthane « laminé » c’est-à-dire en induction interne)
– en tissu doublé d’une paroi imperméable intérieure.
Et soit
– fermées, s’enfilant alors comme une culotte normale, par-dessus la couche sont les plus étanches mais peu pratiques à changer
– ou ouvrantes, avec des pressions sur le devant ou sur les côtés. Ce type de culotte facilite le change, puisqu’il n’est pas nécessaire de retirer le pantalon pour changer et remettre la culotte. En revanche, elle peut parfois s’ouvrir de manière non voulue à cause des mouvements du corps
– couvrantes, à taille haute ou basse
– ou encore échancrées, la partie porte-couche étant constituée d’une bande ou d’une poche rattachée devant et derrière à une ceinture élastique fermée ou bouclable.
Sont hors-concours :
– les Bambinettes (poche en caoutchouc maintenue par des courroies et qu’on garnissait de ouate de cellulose (en flocons ou en rouleaux prédécoupés, la Bambinose) ou d’un éponge épousant la forme du fond de la poche (Spontinose)
– les « pointes à nouer » en caoutchouc (très éphémères) et en plastique souple (qui existent encore) à draper par-dessus les couches en tissu puis les changes jetables.
Et enfin
– Les barboteuses. Soit elles servent de cache-couches (c’est-à-dire de survêtement court passé par-dessus couches et culotte imperméables, soit leur doublure imperméabilisée (caoutchouc ou plastique) dispense du port de la culotte tout en assurant l’étanchéité de la couche.
C’est en 1905 qu’apparaît la barboteuse, alors destinée aux petits enfants âgés de 2 à 4 ans. Mais après la guerre de 1914-1918, elle est aussi utilisée pour les bébés. Ce vêtement dérive du costume de gymnastique. En 1920, sa coupe suit la mode et se simplifie, ses lignes sont droites et la culotte raccourcit. Au cours des décennies suivantes, la culotte bouffe à nouveau comme à sa création. La barboteuse a moins de succès dans les années 1970, sa forme se modifie avec son retour à partir des années 1980.
Pantalons en plastique, culottes fermées et couvre-couches pressionnés sont tous fondamentalement la même chose. Ce sont des dispositifs portés sur une couche dans le but de contenir un liquide ou des déchets solides qui pourraient autrement fuir à travers le tissu. Aujourd’hui, ces «culottes» sont généralement en matière plastique fabriqué à partir de polychlorure de vinyle (PVC) ou polyuréthane (PU), bien que, dans certains cas, le latex de caoutchouc traditionnel soit encore utilisé. Les couvres couches originaux étaient faits auparavant à partir de laine huilé, qui était naturellement imperméable et empêchait le liquide de pénétrer ou de s’échapper.
La disponibilité d’articles bon marché et de matériaux faciles à travailler ainsi que des matières imperméables artificielles, dans le dernier demi-siècle, a considérablement amélioré la qualité de vie des personnes ayant des problèmes de continence, et est un facteur contributif important de changements dans le style de vêtements et de liberté, en particulier pour les nourrissons et les femmes non ménopausées.
Au tournant des 19e et 20e siècles, la toile cirée a été utilisé comme un moyen d’étanchéité dans les vêtements, mais ce ne fut que lorsque le latex est devenu disponible à bon marché à partir des années 1920 que l’idée de porter un vêtement de protection a commencé à devenir plus répandue. Les culottes pour dames avec un insert étanche en latex à l’entrejambe, ou un panneau imperméable à l’arrière d’un jupon, ont permis de faire face à des règles abondantes beaucoup plus facilement, et en toute sécurité vis-à-vis de leur entourage. Les nouvelles culottes en caoutchouc, pour le recouvrement des langes et des couches de bébés ont beaucoup réduit les difficultés de la profession des nurses de jeunes enfants pour les longs trajets, et les sorties en ville ainsi que durant la nuit.
Bien que parfois encore utilisé aujourd’hui, le caoutchouc présente des inconvénients importants dans ces applications : il est facilement endommagé par une manipulation brutale et par les huiles, les crèmes et les onguents, il est médiocre dans l’évacuation de la transpiration de sorte que la peau de l’utilisateur tend à devenir détrempée après usage prolongée. Il fait également un bruissement caractéristique quand il est déplacé – une considération importante pour un vêtement qui est destiné à rester un secret !
Durant les années 1950, les plastiques (PVC principalement, mais plus récemment polyuréthane ou PU) ont pris de plus en plus le dessus en raison de leur moindre coût, la facilité d’entretien, la capacité de retenue, et l’absence de bruit lors de la manipulation. Cependant, l’histoire de ces
vêtements suscite encore les noms communs utilisés pour une telle protection : « culottes en caoutchouc», voire « caoutchoucs » tout court sont encore utilisés couramment pour signifier les culottes imperméables de toutes sortes, même si elles sont généralement faites de matière plastique.
Faute d’une braguette, la variante traditionnelle est une vraie culotte. En tant que vêtement de nourrissons elles étaient tombées en disgrâce dans les années 1980, mais sont encore d’usage en cas d’incontinence adulte comme protection primaire et dans ce rôle ont continué d’être appelé « culottes en caoutchouc ».
Les culottes en caoutchouc pour nourrissons portées par-dessus les couches lavables sont réparties en deux catégories. Certaines sont faites de caoutchouc naturel resserrées par des élastiques à la taille et les jambes mais leur coupe généreuse permettait une certaine circulation. D’autres ont été faites de latex de caoutchouc priorisant la caractéristique élastique, leur ajustement très serré sur la couche-culotte, ne laissant aucun espace d’aération.
Peut-être les plus connues de ces culottes extensibles en latex ont été représentées par Playtex. Les culottes de bébés Playtex tendues sur la couche un peu comme des gants en caoutchouc enserrant une main. De petites ouvertures circulaires pour les jambes et la taille assuraient au latex élastique de véritablement adhérer à la peau pour contenir l’humidité de la couche et donc de protéger l’entourage immédiat du bébé. La ventilation étant prétendument fournie par deux fentes (trous) à l’avant de la culotte, près de la taille, mais celles-ci ne faisaient guère plus que de permettre les fuites dans le lit quand le bébé dormait sur le ventre.
Latex International Corporation (Playtex) a arrêté la production des bien-aimées culottes de bébé Playtex en latex extensible en 1954 (« International Latex Corporation had stopped production of the beloved PlayTex stretchy latex baby pants at 1954 »).
Elles ont maintenant été presque entièrement remplacée par du plastique ou des textiles imperméables en tant que sous-vêtement de nourrissons, et utilisées comme telles sur une couche-culotte. Aujourd’hui, elles perdurent néanmoins principalement sur le marché de l’incontinence pour adultes.
Les premières Culottes en caoutchouc :
Je ne sais pas si quelqu’un d’entre vous est tombé sur cette image ou pas, mais ce fut une première pour moi et je suis heureux de l’avoir trouvée. Ci-dessous une annonce datée de 1871 pour des culottes en caoutchouc bien avant l’apparition des élastiques, j’ai tout de suite aimé. Elles ont l’air très pratique à mon avis.
Posted by Lynn Coleman at 6:42 AM
Labels: 1871, Clothing, Household
http://historicaltidbits.blogspot.fr/2011/06/rubber-pants.html
Incontinence Products from Kleinert’s Since 1869
3Kleinert’s est en activité depuis 1869. Pendant cette période, l’une de nos nombreuses inventions a été la culotte de bébé. En fait, avant qu’il y ait des couches jetables pour bébés, il y avait seulement les culottes imperméables de Kleinert utilisées avec des couches en tissu réutilisables. Même aujourd’hui, nous produisons encore des culottes imperméables mais maintenant ils sont pour les adultes souffrant de problèmes d’incontinence. Ces culottes imperméables en nylon Duralite sont exceptionnelles à bien des égards. Non seulement elles sont spécialement dimensionnées pour adapter correctement sur les couches jetables, mais elles disposent également d’un nylon souple, confortable et tranquille qui ne va pas provoquer la rupture de la peau ou de décubitus en raison de l’acide urique. Celles-ci peuvent également être blanchies et lavées en machine.
Voici un lien vers nos célèbres culottes imperméables Duralite .3
http://www.infantilisme.info/pratique/culottes-plastique-et-culottes-de-protection.html
http://www.sanygia.com/la-marque.html
LES CULOTTES ET SLIPS PERIODIQUES :
Apparition de la « culotte » pour femme, tout simplement :
La culotte, est, dans son sens premier, un vêtement d’homme. Sorte de pantacourt (knickers en anglais), elle est portée par ces messieurs de la haute société pendant l’Ancien Régime. Pour ces dames, la culotte est réservée aux vieilles dames, aux malades et aux servantes lorsqu’elles font les carreaux (sinon on voyait tout leur frifri, ça peut être gênant), mais aussi aux femmes dites « de moeurs légères ». Car oui, la bienséance voulait que les femmes vertueuses de l’époque ne portent pas de culottes à partir de leur 14 ans. Avant cela, les petites filles étaient autorisées à porter une sorte de panty bouffant en coton. Et cette absence de culotte à l’époque existait pour plusieurs raisons : tout d’abord, parce que la bienséance avait dit que c’était comme ça et puis c’est tout. Ensuite, on trouvait que cela était plus hygiénique (je vous laisse imaginer l’état des jupons pendant la période des règles…).
Le pantalon de lingerie a été populaire au cours du XIXème siècle en Angleterre, pour que les jeunes filles puissent le porter lors de leurs séances de gymnastique sans que soit dévoilée leur intimité. À partir de la fin du XIXème et du début du XXème, on porte donc des culottes larges avec des fronces à la taille, une large ceinture boutonnée, descendant jusqu’au genou, et souvent terminées par un volant brodé ou orné de dentelle. Ce qui la différencie de la culotte masculine est qu’elle est fendue. « On trouve toujours ça plus hygiénique d’avoir le frifri à l’air, et plus pratique si l’on a envie de s’abandonner à la bagatelle au détour d’une conversation ».
À compter des années 1910, la mode est aux robes plus moulantes (et même plus courtes pour les années 1920). On raccourcit le pantalon jusqu’aux cuisses. C’est la culotte courte (la grand-mère de notre short actuel) ! Peu à peu, les culottes féminines se ferment (il était temps) et se raccourcissent encore, et deviennent chaque fois un peu plus pratiques. Les hommes, les femmes et les enfants portent tous trois le même modèle de caleçon, très souvent en laine (pour le confort, on repassera).
Et c’est un monsieur, créateur d’une marque bien connue qui a imaginé et commercialisé la petite culotte que l’on connait aujourd’hui : Pierre Valton, qui ouvrit en 1893 son atelier de sous-vêtements… lequel deviendra, en 1920, Petit Bateau. Il invente en 1918 la culotte sans jambes et sans boutons, en coton, avec une ceinture élastique à la taille, bien plus pratique, et commercialisée pour femmes et enfants. Uniquement en rose et en blanc, le noir étant réservé aux femmes « peu respectables » jusqu’en 1940. »
Culottes et garnitures périodiques :
Jusqu’il y a environ 70 ans, les filles qui « les avaient » connaissaient tout une série de méthodes de protection étranges. Des femmes des cavernes jusqu’aux jeunes filles délurées des années 20, les femmes devaient réellement improviser. Elles fabriquaient des serviettes hygiéniques à partir de choses comme des éponges sortant directement de l’océan et de l’herbe. Les femmes de l’Egypte antique fabriquaient des tampons à partir de feuilles de papyrus ramollies, tandis que celles de la Grèce antique du Vème siècle avant Jésus Christ utilisaient des compresses enroulées autour d’un morceau de bois pour en faire des tampons… (aïe !) Par le passé, les filles du monde entier utilisaient:
De la laine (à Rome)
Du papier (au Japon)
Des rouleaux d’herbes (en Afrique)
C’est à la fin des années 1800 que les premières serviettes hygiéniques maxi furent créées (waou!) Mais en raison des normes en matière de publicité à l’époque, personne n’en connaissait l’existence et ce fut un échec total. Ensuite, pendant la première Guerre Mondiale, les infirmières ont commencé à fabriquer leurs propres serviettes hygiéniques jetables, à partir de gaze, de toile et de coton chirurgical. Enfin, dans les années 20, les entreprises commencèrent à fabriquer des serviettes hygiéniques et à en faire de la publicité dans les magazines pour femmes. Les femmes pouvaient les épingler à leur slip, mais gare si l’épingle sautait! Ou bien elles les maintenaient en place à l’aide d’une « ceinture sanitaire ». C’était une espèce de porte-jarretelles que l’on plaçait autour de la taille. Il y avait une bande à l’avant qui recouvrait la région du pubis et une bande à l’arrière qui finissait probablement
toujours entre les fesses. Et on utilisait des épingles ou des attaches comme pour les porte-jarretelles pour maintenir la serviette hygiénique. On se rend maintenant compte de la chance qu’on a d’avoir des bandes adhésives !!!
Les culottes et slips périodiques
Les premières culottes d’époque moderne n’étaient pas des culottes du tout. C’étaient des tabliers, des « bloomers » des ceintures pour maintenir les serviettes.
Tablier sanitaire
Oui, votre grand-mère (ou arrière-grand-mère) portait probablement un tablier périodique.
C’était grand, encombrant et probablement très « chaud » ! (Pas » chaud » comme un petit bikini sexy, mais plutôt comme quand on porte un paillasson en caoutchouc en guise de slip.) Voici à quoi ce tablier ressemblait :
« Commence par un grand rabat en caoutchouc de la taille d’un demi-tablier. Epingle-s-y un morceau de tissu (comme une couche pour bébé). Enroule-le autour de ta taille comme un tablier, mais avec le rabat à l’arrière. (Le morceau de couche pour bébé se trouve derrière, mais le côté en caoutchouc va contre la jupe.) »
Vu, jusqu’aux années 1920.
Bloomers
Ces culottes bouffantes étaient généralement recouvertes de caoutchouc
Puis de véritables culottes et slips imperméables :
Les années 40 à 80 ont connu deux autres évolutions importantes en matière de protection périodique. On a inventé les serviettes hygiéniques auto-adhésives, plus besoin de ceintures ou d’épingles ! Et les tampons : Les premiers tampons produits à grande échelle ont été inventés en 1936 par le Dr Earl Cleveland Haas et commercialisés sous le nom de Tampax.
Mais les préjugés sociaux et la mauvaise information ont empêché le succès des tampons. Les jeunes filles avaient peur de perdre leur virginité en mettant des tampons ou croyaient qu’ils pourraient tomber simplement par terre On a autorisé la publicité pour les tampons et les serviettes hygiéniques à la TV. Une fois que les femmes ont pu apprécier le confort des tampons, leur succès a été instantané.
http://fr.ulule.com/dansmaculotte/
http://lecoindesfilles.skyrock.com/465848588-Des-chiffons-aux-culottes-l-histoire-de-la-protection-periodique.html
http://www.mum.org/